C.Q.F.D

Derrière les fenêtres, devant les écrans (et vice versa)

Vendredi 15 avril 2011 à 20:50

By now, qui me veux devra venir me chercher. Se faire désirer est tellement facile, il suffit d'être attentif au statut quo, tant qu'il est en notre faveur c'est nous qui dirigeons la partie. Et après tout, les relations se résument à cela, une suite de parties, de jeux, je te veux, tu me veux, et ne jamais dévoiler ses cartes. Surprendre son adversaire pour mieux avoir le contrôle. Et surtout, surtout, ne jamais montrer que l'on est blessée.

Comme les chats, retomber toujours sur ses pieds.

http://c.q.f.d.cowblog.fr/images/1794371747886011498106924595719419165927405n.jpg


Mardi 29 mars 2011 à 19:30

http://c.q.f.d.cowblog.fr/images/DSCF9041.jpg

Coup de blues. Encore une fois j'ai cette sale impression d'être spectatrice de ma propre vie. Comme de l'eau que l'on a dans les mains et qui vous glisse entre les doigts.
Tant de choses que j'aimerais faire mais qui ne se feront jamais et tant de choses non désirées que je vais devoir faire parce que contrairement à d'autres, je tiens toujours ma parole.

Et cette nuit comme chaque nuit depuis quelques temps "je me lève et je prends des pilules pour dormir"

De toute façon c'est toujours quand il faudrait que ça aille bien que ça part en cahouète...
CQFD

Jeudi 10 mars 2011 à 19:07

A force de dire je vais bien on finirait presque par s'en convaincre soi-même. Presque.

http://c.q.f.d.cowblog.fr/images/DSCF9009.jpg
 
La générosité est-elle devenue si rare que même la tendresse, l'attention et l'écoute ne soient plus partagées ? C'est pourtant si simple mais encore faut-il se souvenir comment on fait.

Jeudi 3 mars 2011 à 14:41

Il y avait cette veste, ta veste étendue là sur le lit où nous venions de nous aimer. Et je savais, je savais où elle était, dans quelle poche tu la rangeais pour ne pas que je la voie, pour ne pas me faire souffrir. Cette bague, ce mur qui nous a toujours séparé. Je savais qu'elle était ici et j'aurais pu oui, j'aurais pu marcher tranquillement jusqu'à ta veste, ouvrir cette poche, prendre la bague et puis courir à la fenêtre, l'ouvrir et jeter l'anneau. Le jeter loin, le plus loin que je pouvais pour ne plus le voir, le détruire, que tu ne le retrouves jamais.
Mais je suis restée là, debout, les yeux perdus quelque part entre toi et cette veste. Et toi tu n'as rien vu, tu l'as juste mise sur tes épaules avant de sortir.

Mercredi 23 février 2011 à 18:49

"Et m***e j'ai que des plaques électriques --' "

C'est dans cet état que tout peut basculer, dans cet entre deux eaux, quand on ne se sent pas forcément bien mais pas forcément mal non plus. Je divague, j'écoute Junebug, je laisse mes yeux se balader sur la toile au fil des sites qui défilent sans arriver à attirer mon attention et là je tombe sur cette photo. Une amie d'enfance avec son nouveau-né dans les bras, on a le même âge (j'ai 21 ans). A ce moment deux réactions :
  • La première c'est le coup de vieux que l'on prend d'un coup en se rendant compte qu'on pourrait déjà être maquée, avoir une famille, une belle-famille (très important), un jardin et un petit chien à sortir tous les matins pour qu'il fasse sa petite crotte sur le paillasson des voisins.
  • La seconde c'est cette drôle de sensation dans le ventre comme si mon estomac se serrait à la manière d'une éponge dont on veut égoutter la moindre once d'eau. Pourquoi est-elle heureuse et moi pas ? La réponse est simple : les études.
 
Voilà comment une petite photo peut être la goutte d'eau entrainant un raz de marée de sentiments refoulés ces dernières semaines.
C'est toujours dans les moments où on a besoin de quelqu'un que l'on est seule, et F**k Facebook --'
 



CQFD

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast